Samia : Praticienne Bien-être
Publié le : 14/05/2020
Samia : Praticienne Bien-être
Publié le : 14/05/2020


Samia s’est récemment lancée dans l’aventure entrepreneuriale. Praticienne Bien-Être, elle pourra prochainement vous accueillir au sein du cabinet « l’Ilôt des kinés ». Samia a été accompagnée par le Département Entrepreneuriat et a pu bénéficier du CLAP.

Pour commencer, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Samia, j’ai 29 ans je suis diplômée d’un master 2 QPAH (Qualité des procédés Alimentaires et Halieutiques) depuis 2014. J’ai exercé la fonction de Responsable Qualité au sein d’une TPE agroalimentaire sur Lomme pendant 5 ans à la sortie de mes études. Un métier passionnant où j’ai développé de nombreuses compétences. En 2018, la naissance de mon fils a été un premier déclic quant à ma décision d’entreprendre. Mes conditions de travail n’étaient plus en accord avec moi et mes principes. L’envie de créer a toujours été dans un coin de ma tête. Mais de nature craintive, je n’osais pas passer à l’action. C’est avec le soutien et l’encouragement de mon mari que j’ai sauté le pas.

Peux-tu nous en dire plus sur ton activité et sur ce qui t’a motivé à te lancer dans cette voie ?

J'ai commencé à prendre soin de moi et de ma santé de façon naturelle lorsque j'ai pris conscience des nombreux effets indésirables des produits chimiques. En parallèle, mon travail avait un impact négatif sur ma santé physique et psychologique, et nous savons à quel point il est important de se sentir bien moralement pour évoluer sereinement. Convaincue par la force des thérapies complémentaires, leurs effets positifs et le bien-être qu’ils procurent, l’idée d’en faire mon métier a germé. J’ai fait le tour de ce qui existait, puis grâce à une amie, m’est revenue en tête la pratique des ventouses. L’ayant essayé à différentes reprises, je connaissais ses bienfaits et ils n’étaient plus à prouver.

J’ai effectué une reconversion professionnelle ; fin 2019 j’ai créé ma micro-entreprise et je suis aujourd’hui Praticienne Bien-Être. Je me suis formée à différentes techniques de bien-être naturelles, dont une particulièrement qui est la Cupping Thérapy. Il s’agit du terme anglais pour désigner la thérapie par les ventouses (Ventousothérapie) ; j’en ai fait le domaine de prédilection de mon activité. Cela consiste en l’utilisation de ventouses de différentes matières (verre, plastique, silicone, bambou …) sur différentes parties du corps. Je travaille entre autres sur les méridiens énergétiques selon la médecine traditionnelle chinoise. La cupping thérapy a de nombreux bienfaits, je souhaite apporter du bien-être aux clients, les soulager, être à leur écoute et faire connaître cette technique ancestrale qui a traversé les civilisations depuis la nuit des temps. Puis j’ai voulu ajouter des cordes à mon arc. Je me suis formée à la méthode « ByeBye Allergie » qui est une technique énergétique de traitement des allergies et intolérances. Enfin pour étoffer mes compétences, je suis en cours de formation pour être conseillère en hygiène de vie et naturopathie afin de pouvoir accompagner de façon globale les consultants. Toutes ces techniques se rejoignent, et sont basées sur un principe commun qui est le causalisme (les symptômes sont le résultat d’un dysfonctionnement de l’organisme), l’objectif est de développer l’énergie vitale du corps pour lui donner la capacité de solutionner lui-même les troubles mineurs qu’il peut avoir.


Pourquoi avoir choisi l’entrepreneuriat ?

J’avais le besoin d’être en accord avec moi-même, mes principes, mes convictions. L’arrivée de mon fils a aussi été une source de motivation supplémentaire, ça me tient à cœur de lui inculquer les valeurs que je prône au travers de mon activité, mais aussi de pouvoir avoir une flexibilité dans mon organisation vie personnelle/ vie professionnelle.

Comment as-tu réussi à exercer au sein du cabinet « l’ilot kinés » ? Penses-tu par la suite te développer et ouvrir ton propre cabinet ?

Au départ il était question de démarrer mon activité à domicile pour limiter les charges, mais ayant échangé avec d’autres praticiens en France, le domicile demande beaucoup de logistique pour déplacer tout le matériel, et je ne me voyais pas faire cela. C’est pourquoi exercer au sein du cabinet l’Îlot Kinés est une grande opportunité pour moi. Après avoir démarché plusieurs professionnels dans le but de réaliser un partage de cabinet, c’est vers l’îlot Kiné que mon choix s’est tourné. Léo et Clément sont jeunes, nous sommes plus ou moins de la même génération, ils ont un état d’esprit très ouvert et ils ont accepté de collaborer avec moi. J’ai la chance de pouvoir travailler à leur côté dans un cadre très professionnel, et de bénéficier d’une visibilité. Ils m’ont donné une chance de pouvoir lancer mon activité dans un environnement propice.

Mon ouverture officielle était prévue pour le lundi 16 mars 2020. Malheureusement le début de la crise sanitaire liée au Covid-19 a eu lieu à cette date. Si mon activité démarre correctement et que la croissance sur les années à venir est au rendez-vous, oui j’aimerai pouvoir ouvrir mon propre cabinet pour y développer d’autres projets.

Qu’est-ce que représente l’entrepreneuriat pour toi ?

Pour moi l’entrepreneuriat c’est une aventure, avec ses aléas, c’est sortir de sa zone de confort pour atteindre ses objectifs. C’est aussi enfiler plusieurs casquettes, car un entrepreneur doit être capable de faire beaucoup de choses (pour ne pas dire tout). Mais entreprendre, pour moi, c’est aussi se donner les moyens d’acquérir une certaine liberté.  

Comment tu t’organises pendant cette période de confinement ?

Cette crise sanitaire aura tout chamboulé. Quand je me suis lancée dans la création de mon entreprise, j’ai pensé, anticipé, réfléchis beaucoup de choses, mais celle-ci pas du tout. Nous sommes confinés depuis plus d’un mois et demi, je ne peux donc pas exercer, mais le plus important reste la santé de tous. Je suis confinée avec mon mari et mon fils d’un an et demi, donc j’essaie tant bien que mal de préparer la « réouverture », d’alimenter ma communication sur les réseaux sociaux, préparer l’après…

Comment fais-tu pour te faire connaître ?

J’ai ouvert une page Facebook https://www.facebook.com/SamiaCrepinCuppingTherapy/
Sur laquelle j’ai communiqué les informations avant l’ouverture, et que j’alimente régulièrement avec des posts sur ma pratique, les bienfaits… J’ai également une page Instagram « Samia Crepin Cupping Therapy ». Je suis en train de travailler sur mon site internet, je suis convaincue que c’est essentiel pour la visibilité d’un praticien. Je ne suis pas du tout une professionnelle dans le domaine, j’apprends à travers des tutos, je demande des conseils, et tout ça prend beaucoup de temps, j’espère qu’il verra le jour avant l’été. Puis j’ai aussi réalisé des dépliants et cartes de visite pour les distribuer et prospecter.

Comment entreprendre ensemble t’a accompagnée ?

Je connaissais les actions d’Entreprendre Ensemble et je n’ai pas hésité à les solliciter. Entreprendre Ensemble a été d’un grand soutien. Toute l’équipe est bienveillante. Ils m’ont aussi aidé et accompagné dans la réalisation du dossier CLAP. Je recommande vivement à tous les jeunes entrepreneurs de faire appel à Entreprendre Ensemble pour se faire accompagner dans le cadre de leurs projets.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Je ne sais pas si je peux avoir la prétention de donner des conseils sur l’entrepreneuriat étant donné que je suis novice pour le moment, cependant s’il y a bien quelque chose que je peux dire c’est qu’il faut toujours croire en soi, que votre désir de réussite doit être votre moteur et qu’il doit être plus grand que votre peur de l’échec. Avoir peur, se poser des questions, douter, tout ça est normal et légitime quand on se lance dans l’entrepreneuriat. Mais si vous croyez fermement en votre projet et que vous vous êtes bien préparé [attention « La confiance en soi ne remplace pas la compétence » Olivier Lockert], alors foncez ! Il est préférable d’avoir des remords que des regrets. Et enfin je dirais qu’il est très important de bien s’entourer, de se faire accompagner par les structures comme Entreprendre Ensemble ou d’autres qui aident les entrepreneurs à concrétiser leur projet. On ne peut pas tout savoir et ils sont là pour nous aiguiller, nous renseigner, et nous motiver quand on est dans le creux de la vague.

 

Samia s’est récemment lancée dans l’aventure entrepreneuriale. Praticienne Bien-Être, elle pourra prochainement vous accueillir au sein du cabinet « l’Ilôt des kinés ». Samia a été accompagnée par le Département Entrepreneuriat et a pu bénéficier du CLAP.

Pour commencer, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Samia, j’ai 29 ans je suis diplômée d’un master 2 QPAH (Qualité des procédés Alimentaires et Halieutiques) depuis 2014. J’ai exercé la fonction de Responsable Qualité au sein d’une TPE agroalimentaire sur Lomme pendant 5 ans à la sortie de mes études. Un métier passionnant où j’ai développé de nombreuses compétences. En 2018, la naissance de mon fils a été un premier déclic quant à ma décision d’entreprendre. Mes conditions de travail n’étaient plus en accord avec moi et mes principes. L’envie de créer a toujours été dans un coin de ma tête. Mais de nature craintive, je n’osais pas passer à l’action. C’est avec le soutien et l’encouragement de mon mari que j’ai sauté le pas.

Peux-tu nous en dire plus sur ton activité et sur ce qui t’a motivé à te lancer dans cette voie ?

J'ai commencé à prendre soin de moi et de ma santé de façon naturelle lorsque j'ai pris conscience des nombreux effets indésirables des produits chimiques. En parallèle, mon travail avait un impact négatif sur ma santé physique et psychologique, et nous savons à quel point il est important de se sentir bien moralement pour évoluer sereinement. Convaincue par la force des thérapies complémentaires, leurs effets positifs et le bien-être qu’ils procurent, l’idée d’en faire mon métier a germé. J’ai fait le tour de ce qui existait, puis grâce à une amie, m’est revenue en tête la pratique des ventouses. L’ayant essayé à différentes reprises, je connaissais ses bienfaits et ils n’étaient plus à prouver.

J’ai effectué une reconversion professionnelle ; fin 2019 j’ai créé ma micro-entreprise et je suis aujourd’hui Praticienne Bien-Être. Je me suis formée à différentes techniques de bien-être naturelles, dont une particulièrement qui est la Cupping Thérapy. Il s’agit du terme anglais pour désigner la thérapie par les ventouses (Ventousothérapie) ; j’en ai fait le domaine de prédilection de mon activité. Cela consiste en l’utilisation de ventouses de différentes matières (verre, plastique, silicone, bambou …) sur différentes parties du corps. Je travaille entre autres sur les méridiens énergétiques selon la médecine traditionnelle chinoise. La cupping thérapy a de nombreux bienfaits, je souhaite apporter du bien-être aux clients, les soulager, être à leur écoute et faire connaître cette technique ancestrale qui a traversé les civilisations depuis la nuit des temps. Puis j’ai voulu ajouter des cordes à mon arc. Je me suis formée à la méthode « ByeBye Allergie » qui est une technique énergétique de traitement des allergies et intolérances. Enfin pour étoffer mes compétences, je suis en cours de formation pour être conseillère en hygiène de vie et naturopathie afin de pouvoir accompagner de façon globale les consultants. Toutes ces techniques se rejoignent, et sont basées sur un principe commun qui est le causalisme (les symptômes sont le résultat d’un dysfonctionnement de l’organisme), l’objectif est de développer l’énergie vitale du corps pour lui donner la capacité de solutionner lui-même les troubles mineurs qu’il peut avoir.


Pourquoi avoir choisi l’entrepreneuriat ?

J’avais le besoin d’être en accord avec moi-même, mes principes, mes convictions. L’arrivée de mon fils a aussi été une source de motivation supplémentaire, ça me tient à cœur de lui inculquer les valeurs que je prône au travers de mon activité, mais aussi de pouvoir avoir une flexibilité dans mon organisation vie personnelle/ vie professionnelle.

Comment as-tu réussi à exercer au sein du cabinet « l’ilot kinés » ? Penses-tu par la suite te développer et ouvrir ton propre cabinet ?

Au départ il était question de démarrer mon activité à domicile pour limiter les charges, mais ayant échangé avec d’autres praticiens en France, le domicile demande beaucoup de logistique pour déplacer tout le matériel, et je ne me voyais pas faire cela. C’est pourquoi exercer au sein du cabinet l’Îlot Kinés est une grande opportunité pour moi. Après avoir démarché plusieurs professionnels dans le but de réaliser un partage de cabinet, c’est vers l’îlot Kiné que mon choix s’est tourné. Léo et Clément sont jeunes, nous sommes plus ou moins de la même génération, ils ont un état d’esprit très ouvert et ils ont accepté de collaborer avec moi. J’ai la chance de pouvoir travailler à leur côté dans un cadre très professionnel, et de bénéficier d’une visibilité. Ils m’ont donné une chance de pouvoir lancer mon activité dans un environnement propice.

Mon ouverture officielle était prévue pour le lundi 16 mars 2020. Malheureusement le début de la crise sanitaire liée au Covid-19 a eu lieu à cette date. Si mon activité démarre correctement et que la croissance sur les années à venir est au rendez-vous, oui j’aimerai pouvoir ouvrir mon propre cabinet pour y développer d’autres projets.

Qu’est-ce que représente l’entrepreneuriat pour toi ?

Pour moi l’entrepreneuriat c’est une aventure, avec ses aléas, c’est sortir de sa zone de confort pour atteindre ses objectifs. C’est aussi enfiler plusieurs casquettes, car un entrepreneur doit être capable de faire beaucoup de choses (pour ne pas dire tout). Mais entreprendre, pour moi, c’est aussi se donner les moyens d’acquérir une certaine liberté.  

Comment tu t’organises pendant cette période de confinement ?

Cette crise sanitaire aura tout chamboulé. Quand je me suis lancée dans la création de mon entreprise, j’ai pensé, anticipé, réfléchis beaucoup de choses, mais celle-ci pas du tout. Nous sommes confinés depuis plus d’un mois et demi, je ne peux donc pas exercer, mais le plus important reste la santé de tous. Je suis confinée avec mon mari et mon fils d’un an et demi, donc j’essaie tant bien que mal de préparer la « réouverture », d’alimenter ma communication sur les réseaux sociaux, préparer l’après…

Comment fais-tu pour te faire connaître ?

J’ai ouvert une page Facebook https://www.facebook.com/SamiaCrepinCuppingTherapy/
Sur laquelle j’ai communiqué les informations avant l’ouverture, et que j’alimente régulièrement avec des posts sur ma pratique, les bienfaits… J’ai également une page Instagram « Samia Crepin Cupping Therapy ». Je suis en train de travailler sur mon site internet, je suis convaincue que c’est essentiel pour la visibilité d’un praticien. Je ne suis pas du tout une professionnelle dans le domaine, j’apprends à travers des tutos, je demande des conseils, et tout ça prend beaucoup de temps, j’espère qu’il verra le jour avant l’été. Puis j’ai aussi réalisé des dépliants et cartes de visite pour les distribuer et prospecter.

Comment entreprendre ensemble t’a accompagnée ?

Je connaissais les actions d’Entreprendre Ensemble et je n’ai pas hésité à les solliciter. Entreprendre Ensemble a été d’un grand soutien. Toute l’équipe est bienveillante. Ils m’ont aussi aidé et accompagné dans la réalisation du dossier CLAP. Je recommande vivement à tous les jeunes entrepreneurs de faire appel à Entreprendre Ensemble pour se faire accompagner dans le cadre de leurs projets.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Je ne sais pas si je peux avoir la prétention de donner des conseils sur l’entrepreneuriat étant donné que je suis novice pour le moment, cependant s’il y a bien quelque chose que je peux dire c’est qu’il faut toujours croire en soi, que votre désir de réussite doit être votre moteur et qu’il doit être plus grand que votre peur de l’échec. Avoir peur, se poser des questions, douter, tout ça est normal et légitime quand on se lance dans l’entrepreneuriat. Mais si vous croyez fermement en votre projet et que vous vous êtes bien préparé [attention « La confiance en soi ne remplace pas la compétence » Olivier Lockert], alors foncez ! Il est préférable d’avoir des remords que des regrets. Et enfin je dirais qu’il est très important de bien s’entourer, de se faire accompagner par les structures comme Entreprendre Ensemble ou d’autres qui aident les entrepreneurs à concrétiser leur projet. On ne peut pas tout savoir et ils sont là pour nous aiguiller, nous renseigner, et nous motiver quand on est dans le creux de la vague.