Manoztralia, l'agence de voyage pour l'Australie
Publié le : 02/03/2020
Manoztralia, l'agence de voyage pour l'Australie
Publié le : 02/03/2020


Manon Madi a 27 ans. Après avoir vécu plusieurs mois en Australie et avoir eu un coup de cœur pour ce pays, Manon a décidé de créer son agence en ligne « Manoztralia ». Elle propose son aide pour le départ et l’installation des personnes qui souhaitent s’installer en Australie ainsi qu’aux personnes souhaitant prolonger leur séjour sur place.


Manon, peux-tu commencer par te présenter ?
Je m’appelle Manon Madi, j’ai 27 ans, je suis titulaire d’un BTS négociation clients, je suis également diplômée d’une licence professionnelle en gestion des PME-PMI. J’ai fait l’ensemble de mes études à Dunkerque. Je suis partie pour la première fois en Australie en 2015, j’y suis restée 10 mois. Je suis ensuite rentrée en France où j’ai tout de suite trouvé du travail dans le marketing pour le groupe Auchan. Au bout d’un an et demi, l’Australie me manquait trop, j’ai décidé d’y retourner. Je devais normalement y rester trois mois à la base pour y faire un petit road trip. Au final, rien ne s’est passé comme prévu, au lieu de trois mois j’y suis restée 18 parce que j’ai eu des opportunités professionnelles là-bas, ça me plaisait, je me sentais vraiment mieux là-bas. Au départ, je travaillais dans l’événementiel, ensuite j’ai trouvé un poste en tant que « conseillère Australie », pour une agence basée à Sydney. Je m’occupais d’accueillir les francophones qui arrivaient en Australie, je les aidé dans les premières démarches comme trouver un travail, trouver un logement, vérifier leur cv. J’ai adoré. Chaque semaine j’organisais des petits séminaires afin qu’ils puissent se rencontrer entre eux. Ça a été pour moi la révélation, en France, je ne trouvais pas vraiment ma passion et ce boulot a vraiment été un coup de cœur pour moi.


Comment as-tu eu l’idée de créer ton entreprise ?
J’ai dû rentrer en France en mai 2019.  J’ai toujours voulu entreprendre et au final ça s’est fait tout naturellement grâce à ce voyage. Quand je suis rentrée, je me suis dit que c’est ce que je voulais faire, j’adore le contact avec les personnes que j’accompagne, ce n’est pas du tout routinier, ça a été vraiment la révélation. J’ai créé le 18 octobre 2019, c’était le bon moment pour moi car j’avais trouvé ma voie.
Mon entreprise s’appelle « Manozstralia » un mélange entre Manon et Australia. C’est une agence en ligne, je n’ai pas de bureau physique pour le moment, mais je prévois d’en avoir un l’année prochaine ou dans deux ans. J’ai deux casquettes, la première c’est d’aider les francophones qui veulent partir en Australie avec la mise en place de deux packs d’arrivée, ces packs contiennent différents services comme une navette aéroport-logement, le logement à l’arrivée en auberge de jeunesse, l’ouverture de leur compte bancaire, leur cv, un fascicule pour les premiers pas en Australie avec ce que tu dois faire, comment trouver du travail, je les aide aussi à faire leur demande de visa. À côté de ça, ils peuvent rajouter des options, par exemple s’ils veulent prendre des cours d’anglais, moi je leur fait un devis pour autant de semaines de cours d’anglais. Si ils n’ont pas envie d’être en auberge de jeunesse parce qu’ils ne veulent pas partager leur chambre à plusieurs, je peux leur faire un devis pour une maison en colocation mais avec une chambre seule. S’ils ont besoin d’une assurance santé, je peux leur proposer des devis également.
Après la deuxième partie est une partie de « conseillère académique », c’est pour les personnes qui sont déjà en Australie, qui ont déjà vécu un an là-bas et qui n’ont pas forcément envie de rentrer, du coup la solution pour eux c’est de passer en visa étudiant, ce qui veut donc dire de reprendre leurs études. Moi j’ai un partenariat avec 98% des lycées et universités en Australie et du coup selon leur parcours je les conseille sur quel cursus est le plus adapté pour eux pour pouvoir rester en Australie. Donc la première casquette c’est un peu agent de voyage et la seconde c’est un peu agent/conseillère d’éducation. Je n’ai pas eu peur de me lancer car je savais de quoi je parlais et j’avais déjà ma base de clients, et puis c’est une agence en ligne donc je n’ai pas eu de gros investissements financiers.  


Ce n’est pas trop difficile d’être basée en France et non en Australie ?
Ce qui est le plus compliqué c’est le décalage horaire, il y a 10 heures de décalage. En revanche, j’arrive bien à m’organiser, je me lève plus tôt le matin pour essayer d’avoir des heures en commun avec mes partenaires qui sont sur place, les écoles notamment. Après pour mes clients de la première casquette, ils sont en France donc c’est facile pour moi de travailler avec eux. Après je suis en contact avec mes clients que j’ai déjà envoyé en Australie, je leur demande de me faire des petites vidéos que je reposte ensuite sur mes réseaux sociaux comme ça, ça permet de montrer et de donner envie aux gens qui ne sont pas encore partis. Je compte retourner en Australie une fois par an pendant trois mois.
J’ai de la chance, je pensais que ça allait être compliqué pour moi puisque je n’ai pas d’agence physique, mais j’ai recontacté tous les anciens étudiants que je suivais en leur expliquant que j’avais décidé de créer ma propre boîte et que si ils connaissaient des personnes, ils pouvaient me les envoyer. Ça marche d’ailleurs beaucoup par des recommandations.


Comment te fais-tu connaître ?
Pour me faire connaitre, j’ai décidé d’organiser des réunions d’information tous les trois mois sur Lille. Je fais ça dans un bar qui s’appelle le « Café Oz », c’est un café qui a donné des noms australiens à ses boissons, c’est vraiment un bar australien donc ça colle bien. Ils ont une salle qu’ils m’offrent gratuitement, lors de la première réunion j’ai eu 10 participants, la deuxième fois 17, la troisième fois j’espère en avoir plus. Ce sont des réunions qui sont gratuites mais qui m’offrent de la visibilité. Je pense qu’il y a aussi des clients potentiels à Dunkerque, donc j’espère organiser un jour une réunion à Dunkerque. Pour me faire connaître au niveau de mes partenaires, quand j’étais là-bas, j’avais créé un bon réseau grâce au métier que j’exerçais, j’avais déjà de bonnes connaissances, je les ai recontacté lorsque j’ai monté ma propre agence.

Comment s’est passé ton accompagnement avec Entreprendre Ensemble ?
On m’avait parlé du comité CLAP qui aide les porteurs de projets à donner un petit coup de boost pour le démarrage de l’activité. J’ai donc décidé de contacter Entreprendre Ensemble pour voir comment ça se passait car j’avais des besoins en communication. Ils m’ont orienté vers le CLAP. Ça s’est fait assez rapidement, la présentation devant le comité s’est très bien passé. Le CLAP m’a vraiment bien aidé car j’ai pu formaliser mon projet, le structurer mais aussi investir dans du support promotionnel/marketing, ce qui est très important dans mon domaine d’activité.

As-tu des conseils à donner aux futurs entrepreneurs ?
Il faut impérativement faire quelque chose qui vous plaise, qui vous passionne parce que du coup vous n’aurez pas l’impression de travailler. Il faut aussi se faire accompagner, c’est super important, c’est un support mais aussi un soutien. Et enfin la motivation, il faut s’y donner à cœur plein.

 

Manon Madi a 27 ans. Après avoir vécu plusieurs mois en Australie et avoir eu un coup de cœur pour ce pays, Manon a décidé de créer son agence en ligne « Manoztralia ». Elle propose son aide pour le départ et l’installation des personnes qui souhaitent s’installer en Australie ainsi qu’aux personnes souhaitant prolonger leur séjour sur place.


Manon, peux-tu commencer par te présenter ?
Je m’appelle Manon Madi, j’ai 27 ans, je suis titulaire d’un BTS négociation clients, je suis également diplômée d’une licence professionnelle en gestion des PME-PMI. J’ai fait l’ensemble de mes études à Dunkerque. Je suis partie pour la première fois en Australie en 2015, j’y suis restée 10 mois. Je suis ensuite rentrée en France où j’ai tout de suite trouvé du travail dans le marketing pour le groupe Auchan. Au bout d’un an et demi, l’Australie me manquait trop, j’ai décidé d’y retourner. Je devais normalement y rester trois mois à la base pour y faire un petit road trip. Au final, rien ne s’est passé comme prévu, au lieu de trois mois j’y suis restée 18 parce que j’ai eu des opportunités professionnelles là-bas, ça me plaisait, je me sentais vraiment mieux là-bas. Au départ, je travaillais dans l’événementiel, ensuite j’ai trouvé un poste en tant que « conseillère Australie », pour une agence basée à Sydney. Je m’occupais d’accueillir les francophones qui arrivaient en Australie, je les aidé dans les premières démarches comme trouver un travail, trouver un logement, vérifier leur cv. J’ai adoré. Chaque semaine j’organisais des petits séminaires afin qu’ils puissent se rencontrer entre eux. Ça a été pour moi la révélation, en France, je ne trouvais pas vraiment ma passion et ce boulot a vraiment été un coup de cœur pour moi.


Comment as-tu eu l’idée de créer ton entreprise ?
J’ai dû rentrer en France en mai 2019.  J’ai toujours voulu entreprendre et au final ça s’est fait tout naturellement grâce à ce voyage. Quand je suis rentrée, je me suis dit que c’est ce que je voulais faire, j’adore le contact avec les personnes que j’accompagne, ce n’est pas du tout routinier, ça a été vraiment la révélation. J’ai créé le 18 octobre 2019, c’était le bon moment pour moi car j’avais trouvé ma voie.
Mon entreprise s’appelle « Manozstralia » un mélange entre Manon et Australia. C’est une agence en ligne, je n’ai pas de bureau physique pour le moment, mais je prévois d’en avoir un l’année prochaine ou dans deux ans. J’ai deux casquettes, la première c’est d’aider les francophones qui veulent partir en Australie avec la mise en place de deux packs d’arrivée, ces packs contiennent différents services comme une navette aéroport-logement, le logement à l’arrivée en auberge de jeunesse, l’ouverture de leur compte bancaire, leur cv, un fascicule pour les premiers pas en Australie avec ce que tu dois faire, comment trouver du travail, je les aide aussi à faire leur demande de visa. À côté de ça, ils peuvent rajouter des options, par exemple s’ils veulent prendre des cours d’anglais, moi je leur fait un devis pour autant de semaines de cours d’anglais. Si ils n’ont pas envie d’être en auberge de jeunesse parce qu’ils ne veulent pas partager leur chambre à plusieurs, je peux leur faire un devis pour une maison en colocation mais avec une chambre seule. S’ils ont besoin d’une assurance santé, je peux leur proposer des devis également.
Après la deuxième partie est une partie de « conseillère académique », c’est pour les personnes qui sont déjà en Australie, qui ont déjà vécu un an là-bas et qui n’ont pas forcément envie de rentrer, du coup la solution pour eux c’est de passer en visa étudiant, ce qui veut donc dire de reprendre leurs études. Moi j’ai un partenariat avec 98% des lycées et universités en Australie et du coup selon leur parcours je les conseille sur quel cursus est le plus adapté pour eux pour pouvoir rester en Australie. Donc la première casquette c’est un peu agent de voyage et la seconde c’est un peu agent/conseillère d’éducation. Je n’ai pas eu peur de me lancer car je savais de quoi je parlais et j’avais déjà ma base de clients, et puis c’est une agence en ligne donc je n’ai pas eu de gros investissements financiers.  


Ce n’est pas trop difficile d’être basée en France et non en Australie ?
Ce qui est le plus compliqué c’est le décalage horaire, il y a 10 heures de décalage. En revanche, j’arrive bien à m’organiser, je me lève plus tôt le matin pour essayer d’avoir des heures en commun avec mes partenaires qui sont sur place, les écoles notamment. Après pour mes clients de la première casquette, ils sont en France donc c’est facile pour moi de travailler avec eux. Après je suis en contact avec mes clients que j’ai déjà envoyé en Australie, je leur demande de me faire des petites vidéos que je reposte ensuite sur mes réseaux sociaux comme ça, ça permet de montrer et de donner envie aux gens qui ne sont pas encore partis. Je compte retourner en Australie une fois par an pendant trois mois.
J’ai de la chance, je pensais que ça allait être compliqué pour moi puisque je n’ai pas d’agence physique, mais j’ai recontacté tous les anciens étudiants que je suivais en leur expliquant que j’avais décidé de créer ma propre boîte et que si ils connaissaient des personnes, ils pouvaient me les envoyer. Ça marche d’ailleurs beaucoup par des recommandations.


Comment te fais-tu connaître ?
Pour me faire connaitre, j’ai décidé d’organiser des réunions d’information tous les trois mois sur Lille. Je fais ça dans un bar qui s’appelle le « Café Oz », c’est un café qui a donné des noms australiens à ses boissons, c’est vraiment un bar australien donc ça colle bien. Ils ont une salle qu’ils m’offrent gratuitement, lors de la première réunion j’ai eu 10 participants, la deuxième fois 17, la troisième fois j’espère en avoir plus. Ce sont des réunions qui sont gratuites mais qui m’offrent de la visibilité. Je pense qu’il y a aussi des clients potentiels à Dunkerque, donc j’espère organiser un jour une réunion à Dunkerque. Pour me faire connaître au niveau de mes partenaires, quand j’étais là-bas, j’avais créé un bon réseau grâce au métier que j’exerçais, j’avais déjà de bonnes connaissances, je les ai recontacté lorsque j’ai monté ma propre agence.

Comment s’est passé ton accompagnement avec Entreprendre Ensemble ?
On m’avait parlé du comité CLAP qui aide les porteurs de projets à donner un petit coup de boost pour le démarrage de l’activité. J’ai donc décidé de contacter Entreprendre Ensemble pour voir comment ça se passait car j’avais des besoins en communication. Ils m’ont orienté vers le CLAP. Ça s’est fait assez rapidement, la présentation devant le comité s’est très bien passé. Le CLAP m’a vraiment bien aidé car j’ai pu formaliser mon projet, le structurer mais aussi investir dans du support promotionnel/marketing, ce qui est très important dans mon domaine d’activité.

As-tu des conseils à donner aux futurs entrepreneurs ?
Il faut impérativement faire quelque chose qui vous plaise, qui vous passionne parce que du coup vous n’aurez pas l’impression de travailler. Il faut aussi se faire accompagner, c’est super important, c’est un support mais aussi un soutien. Et enfin la motivation, il faut s’y donner à cœur plein.